CÉDRIC LAVAUD : la force du trait
- MAISON&JARDIN
- 6 oct.
- 2 min de lecture

Pour suivre l’artiste : www.instagram.com/cedric.lavaud
« Je suis né un crayon à la main », nous explique Cédric Lavaud. Né à Pau en 1949, installé depuis de nombreuses années dans le Gers, cet artiste peintre figuratif a fait de son trait une signature. Formé aux Beaux-Arts de Toulouse en architecture d’intérieur, il a d’abord travaillé comme décorateur avant de renouer, au bout de cinq ans, avec sa véritable vocation : la peinture.
Depuis, ses toiles voyagent autant que son imagination, de Séville à New York, en passant par San Francisco, et lui ont valu la médaille de Bronze du prestigieux Salon des Artistes Français au Grand Palais.
Dessiner, créer, partager
Lavaud revendique une œuvre profondément liée au dessin.« Un tableau est mené au propre comme au figuratif », confie-t-il, soulignant la place essentielle du trait dans chacune de ses créations.
Qu’il s’agisse d’un portrait de rockeur, d’une scène de tauromachie ou d’une nature morte composée d’instruments de musique et de livres, la ligne prime toujours, comme une ossature sensible. Ses portraits de musiciens naissent souvent d’images captées par sa fille, photographe professionnelle, preuve que l’art est aussi une histoire de transmission.
L’art et la matière
Si sa sensibilité amène Cédric Lavaud à peindre au gré de ses envies, des sujets récurrents nourrissent son œuvre.Grand amoureux des animaux, il n’a pourtant jamais oublié sa première corde : les rockers, les arènes, la tauromachie en portant encore l’empreinte.
C’est aussi la rock qui nourrit son univers : Mick Jagger, Iggy Pop ou encore David Bowie figurent parmi les visages qu’il a fixés sur la toile, toujours avec cette tension graphique qui fait sa force.
La liberté de créer
Cédric Lavaud défend la liberté de créer et d’être vrai : « Je peins le réel, dans la joie et dans le feu. »Dans son atelier du Gers, il se laisse guider par ses sujets et par son instinct.
« Ma peinture fait ce qu’elle peut, elle ne triche pas. »
Cette honnêteté nourrit une œuvre vibrante, où chaque trait semble battre au rythme de la vie.


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