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JEAN VERAME Artiste



”J’ai voyagé avec vous, Jean, et je n’avais pas envie que le voyage s’arrête là, déjà. Alors je suis revenue sur vos pages, et la magie à nouveau a fait son œuvre” J’ai eu la chance de voyager via la fenêtre de mon PC à travers les œuvres de Jean Vérame, et je ne voulais pas que mon voyage s’arrête là, déjà. Parce que mon cœur s’était empli de couleurs, et que mon esprit s’était évadé, de l’Atlas au Sinaï, du Chili au Tchad, vers ces lieux où règnent serpents et scorpions, ces espaces où Jean Vérame m’avait virtuellement invitée.


Que faites-vous, Jean Vérame, seul au milieu du sable et des pierres ? Etes-vous à la recherche du secret des Origines, ou êtes-vous à la recherche de vous-même ?


”Etre dans le désert, c’est être à l’origine, c’est être dans le substrat de la vie, c’est percer l’essence même de la création, qui surgit du plus profond de l’intérieur de l’homme pour en faire jaillir toute l’immensité. Seuls le silence et la solitude permettent d’atteindre ce vide absolu qui s’ouvre sur le substrat même de la vie. C’est une création qui n’appartient à rien d’autre qu’au merveilleux”.


Jean Vérame tente de nous transmettre avec ses mots ce qu’il vit dans ces moments-là, lorsqu’il laisse son être se fondre dans le substrat même de la vie.


Mais les mots ne suffisent pas à exprimer ce ”Merveilleux” que l’on ne peut vivre qu’au plus profond de soi, dans la souffrance et l’oubli de soi, quand l’être accepte de laisser place au vide. Seul l’Art peut tenter de répondre à l’Art. Alors les mots sont balayés par les coups de pinceaux, et c’est à partir de ce vide absolu que jaillit l’œuvre de l’Artiste, que surgissent ses couleurs sidérales, le bleu, le violet, le rouge et puis le noir, dans un face à face prenant et douloureux entre l’homme et le Merveilleux.


Depuis, tous ces lieux ainsi sublimés semblent avoir gardé en eux la mémoire de la présence de l’homme, qui est venu pénétrer leur intimité pour les marquer de son Art.


Dans les déserts, il a exploré sa propre intériorité, jusqu’au plus profond de son être peut-être. Il a fusionné avec les éléments, jusqu’à toucher au Merveilleux !


Mais ne croyez pas que Jean Vérame est de ces artistes enfermés sur lui-même et sur ses oeuvres. Bien au contraire ! Ses expériences quasi mystiques n’ont fait que renforcer son empathie pour une humanité qu’il chérit ... malgré sa capacité de nuisance, malgré ”Bienvenue à Auschwitz”, cette fresque déchirante où des milliers de visages aux yeux vides nous crient l’horreur humaine.


Malgré cela, Jean Vérame croit en la capacité des hommes à s’unir. Croyance qu’il illustre dans cette surprenante sculpture de métal représentant la croix, symbole de la civilisation chrétienne, agrémentée en son coeur du symbole de la civilisation hébraïque, l’étoile de David.


”Est-ce le rapport de l’art ou de l’homme au Divin que vous avez voulu figurer par cette sculpture déconcertante ?”

”Pas du tout, nous dit Jean Vérame. Lorsque j’ai réalisé cette structure, mon désir était de représenter l’union des peuples, l’union des deux civilisations, puisque nous sommes une civilisation judéo-chrétienne. Il n’y a là aucune référence au spirituel ou à la religion, il s’agit de l’union des hommes, et seulement l’union des hommes ! C’est le reflet de l’amour intérieur de l’Artiste.”


Que j’aime cette phrase, Jean Vérame ! Que j’aime lorsque, à travers vos écrits, vos peintures, vos sculptures, jusqu’à votre propre regard, vous nous laissez entrevoir un peu du reflet de votre amour intérieur !



Une structure de verre et de lumière au coeur de Paris


Je vous l’avais demandé dans mon précédent article... Souvenez- vous : ”Et maintenant, si vous veniez sublimer nos villes de vos coups de pinceau magique ! Paris, si beau et pourtant si triste sous son voile gris ... ”. Serait-il prétentieux de ma part d’imaginer avoir été à l’origine de l’Idée-Vision ? Tant pis, j’aime le penser.


Car jaillissant de son esprit élevé, Jean Vérame caresse un nouveau projet démesuré : éclairer Paris d’un vitrail en 3 dimensions, monolyte de verre et de lumière, enchâssé de formes gracieuses et de couleurs lumineuses, comme il l’a fait à Marseille et dans d’autres villes de France.


Majestueuse, la structure rayonnante trônerait au milieu de l’une des plus belles places de Paris, dans sa plus prestigieuse avenue, et ferait de la Ville Lumière la seule capitale possédant une oeuvre d’Art aux couleurs de son drapeau !


Un vitrail géant en trois dimensions, éclairé de l’intérieur, torche flamboyante perçant la nuit, immense phare jaillissant au milieu de l’océan de voitures !


Voilà ce que Jean Vérame envisage d’offrir aux parisiens ... ”parce qu’on le vaut bien !”.


Projet magistral qui germe dans son esprit insoumis, le monolyte, sous réserve d’obtention des autorisations nécessaires, se dressera telle une flamme d’art pur, une flèche d’amour tendue vers le Ciel, symbole de cette fusion entre la Terre et le Cosmos que Jean Vérame a expérimenté dans le désert, et par-delà, symbole de cette union entre les hommes à laquelle l’Artiste aspire.



Paris, la Ville des Lumières, sera-t-elle prête à accueillir cette audacieuse flamme ?


Nous l’espérons, car ”nous sommes une multitude, rassemblés mais pourtant enfermés chacun dans nos déserts de solitudes, et qui espérons qu’un jour, un peintre visionnaire ... ”


Jean Vérame, vous avez su obtenir du Président Egyptien Anouar El Sadate l’autorisation de peindre dans le Sinaï, vous avez affronté le froid des nuits glacées comme les brûlures et la solitude, vous que rien jamais n’arrête, sachez que nous, Parisiens, espérons le moment où cette oeuvre prendra forme et vie entre vos mains, pour réchauffer nos coeurs de citadins à la lueur de ce vitrail en 3 dimensions, tentative de l’Artiste insensé pour éclairer l’humanité.

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