Artiste polonaise installée en Suisse depuis de nombreuses années, Wiktoria Guzelf est
architecte de métier, formée à l’Ecole Polytechnique de Varsovie. C’est pendant ses études qu’elle commence à se passionner pour le travail du cuir, transformant ses propres vêtements à partir de vêtements usagés.
Depuis quelques années, elle s’est lancée dans l’activité artistique et réalise des compositions/collages sous forme de tableaux tridimensionnels, souhaitant transmettre ses émotions, provoquer des réflexions par rapport aux différents sujets, peut-être surprendre ou ouvrir un dialogue avec les autres techniques.
Découvrez une artiste qui a exposé au salon du Cuir de Paris, à la Biennale de Florence et dans divers salons d’art, faisant voyager ses créations en cuir de recyclage pour notre plus grand plaisir !
L’art du recyclage : redonner vie au cuir
Les matériaux que Wiktoria Guzelf utilise sont des chutes et déchets de différentes tanneries ou de magasins d’habits de
seconde main. Ayant vécu longtemps au milieu de matériaux de construction lorsqu’elle a rénové elle-même sa maison, l’artiste colle le cuir sur du bois, des isolants et autres supports originaux,
auxquels elle offre là encore une nouvelle affectation.
Ses oeuvres sont donc un hymne à la récupération, au réemploi et au détournement des matières à des fins artistiques. Tant l’architecte que l’artiste sont bien présentes pour unir talent et imagination.
L’art et la matière
Le cuir est la première source d’inspiration de Wiktoria Guzelf. Pour elle, il s’agit d’une matière étonnante, agréable à toucher, pas forcément facile à travailler mais très intéressante à transformer. Le choix des couleurs s’avère extrêmement important.
L’artiste travaille sur ordinateur pour calculer au millimètre près la manière dont elle va coller ses morceaux de cuir, et réalise même ses propres cadres en bois pour des oeuvres équilibrées et harmonieuses.
Un langage universel
Les collages de Wiktoria Guzelf sont le plus souvent des créations géométriques aux lignes pures qui rappellent sa profession d’architecte. Récemment, on y découvre également une touche moins rigoureuse, plus souple et plus spontanée. L’artiste crée ainsi un véritable langage universel dans lequel chacun peut se projeter, peuplé de symboles empruntés à la mythologie ou à des sujets de société tels que la place de la femme dans le monde, la pandémie ou la guerre en Ukraine. Sujets de réflexion et d’émotion habitent ainsi ses tableaux pour un véritable éveil des sens…
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