ZAN HO – Plonger dans l’outre-vide
- MAISON&JARDIN
- 12 mai
- 2 min de lecture

Ciseler le vide
« Je perçois la sculpture comme une architecture », nous explique Zan Ho qui travaille les vides, plus que les matériaux, à travers ses cubes de papier évidés qui jouent avec la notion d’espace intérieur/extérieur.L’artiste nous fait expérimenter cet outre-vide qui se situe dans un mouvement perpétuel, le vide et la lumière, l’espace et le temps résonnant ensemble dans une harmonie qui éveille les sens et nous raconte une histoire…
« Tisser le vide, c’est garder le lien constant avec le plein sans les disjoindre. Le rapprochement de ces contraires crée l’équilibre de cet unisson. »
Des œuvres immersives
Résolument interactives, les sculptures de Zan Ho permettent au spectateur de devenir acteur de l’œuvre et de vivre l’expérience du vide.Notre regard perce l’enveloppe extérieure pour aller dans les profondeurs, vers les entrailles de l’animal et en ressentir toute l’intériorité. Il passe également de l’échelle de l’objet à une échelle urbaine, Zan Ho s’inspirant des façades des bâtiments à Hong Kong pour nous surprendre toujours plus.« Je donne vie à une vue synoptique pour l’échelle de l’objet qui, en ajustant la focale laisse place à la vue entomologique pour l’échelle urbaine. »Chaque petit cube semble contenir tout un monde à lui seul et nous entraîne vers des ailleurs riches de sens et d’émotions.
Sublimer le papier
Si Zan Ho a choisi de travailler le papier, c’est aussi pour nous rappeler à quel point sa fragilité lui donne toute sa valeur.Un parallèle avec le côté éphémère de la vie et de ses beautés qui les rendent d’autant plus précieuses !Chaque cube révèle ici une beauté cachée. À nous de partir à sa recherche et d’en savourer les infinies saveurs…
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