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Architecte d’intérieur de renommée interna- tionale, Andrés Alsina habille certains des plus beaux endroits de la planète, de Paris à Buenos Aires. Décorateur hors pair, ancien journaliste, professeur de philosophie de l’esthétique intervenant dans les universités du monde entier, Andrés Alsina est un amoureux de la vie et de ses harmonies, concoctant des partitions de formes et de couleurs sur lesquelles il fait bon vibrer...
Vous travaillez actuellement sur un nouvel hôtel de luxe...
Tout à fait. Il se trouve à Santiago du Chili et ouvrira ses portes d’ici un an. Cet établissement de luxe avec son spa, sa piscine, ses restaurants sera une ode à cette cité merveilleu- sement urbaine qui mélange les cultures, les civilisations à la fois modernes et anciennes en son sein.
J’aime particulièrement ce vivier d’histoires incroyables que les objets nous racontent.
Où puisez-vous l’inspiration ?
Principalement de mes voyages. J’adore citer Peggy Guggenheim lorsqu’elle disait qu’une personne née à New York, ayant fait ses études à Londres, habité à Paris et trouvé la mort à Venise ne peut être aveugle à la beauté, à la force, au dynamisme de ces villes.
Egalement philosophe de l’esthétique, j’aime rationaliser la beauté. Ce sont les limites de ce que peut faire l’homme qui la rendent encore plus sublime.
Comment décrire votre style ?
Je pense maîtriser l’art des mélanges. J’adore l’éclectisme. Pour moi, un beau décor doit être une composition harmonieuse, de bon goût, de meubles, d’objets qui appartiennent à des époques différentes.
Le minimalisme si cher aux années 1990 est passé de mode. On revient à des intérieurs chaleureux, à des lignes courbes, raf nées, à l’usage des métaux or et argent, à des couleurs puissantes.
C’est une manière là encore de revenir aux valeurs traditionnelles, sincères qui nous habitent tous et nous font tant de bien.
Merci Monsieur Andres Alsina pour avoir répondu avec gentillesse et sincérité à nos questions.
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